Un programme pour prévenir le diabète chez les Sud-Asiatiques

Selon des chercheurs de l'Université de Toronto, les personnes d'ascendance sud-asiatique vivant au Canada sont trois à six fois plus susceptibles de développer un diabète de type 2 que la population en général. Pour briser ce cycle, ils ont créé le programme South Asian Adolescent Diabetes (SAADAP), qui vise à enseigner de saines habitudes alimentaires à des adolescents entre 13 et 17 ans.
Aditya Raval, à gauche, est en train de regarder les ingrédients que contient le lait. Photo: Radio-Canada / Yanjun Li/CBC News

D'aussi loin qu'il s'en souvienne, Aditya Raval, 14 ans, a toujours vu son père et son grand-père s'administrer des injections d'insuline, chaque jour. Statistiquement, il aura très probablement un jour à le faire lui aussi.
Les personnes atteintes de diabète de type 2 ne naissent pas souvent avec ce virus, mais le développent, souvent à cause de mauvaises habitudes alimentaires. Les régimes riches en matières grasses et en sucre, ainsi que le manque d'exercice physique, comptent parmi les principaux facteurs de risque.
Mais le diabète de type 2 peut également être transmis par le biais de la génétique, rendant certaines ethnies plus susceptibles que d'autres de développer cette maladie.
Depuis que mon père l'a, je suis inquiet de l'avoir à mon tour, à l'âge adulte, confie l'adolescent.
Adity Raval n'est pas le seul dans ce cas. De nombreux jeunes sud-asiatiques ont les mêmes craintes, car ils connaissent dans leurs familles des adultes aux prises avec le diabète.

Le programme SAADAP

Avec le programme SAADAP, les chercheurs de l'Université de Toronto espèrent trouver les raisons pour lesquelles la communauté sud-asiatique est davantage touchée par le diabète.
Ce qui est important, c'est que nous commencions à cibler beaucoup plus tôt la prochaine génération. S'ils ont un parent ou un grand-parent atteint de diabète, la probabilité [de le contracter] est très élevée, explique Ananya Banerjee, fondatrice du programme SAADAP et professeure assistante à l'École de santé publique Dalla Lana de l'Université de Toronto.
Le programme SAADAP utilise des cours de cuisine et d'autres activités pour enseigner aux adolescents des repas nutritifs et des habitudes de vie saines. Photo : Radio-Canada / Adrian Cheung/CBC News

Cours de cuisine et lecture des ingrédients

Pour son programme, SAADAP a recruté 80 adolescents d'origine sud-asiatique résidant dans la région de Peel.
Ils ont été référés par des médecins de famille. Tous les adolescents ont entre 13 et 17 ans et ont tous au moins un membre de leur famille atteint de diabète.
Le programme dure huit semaines et propose une approche concrète pour changer les habitudes des jeunes et leur mode de vie.
Pour cela, des cours nutritifs sont donnés. Ils se rendent dans les épiceries pour en apprendre davantage sur la valeur nutritive des légumes et de fruits et analyser de plus près les ingrédients qui se trouvent dans leurs collations préférées.
Ces virées dans les épiceries ont d'ailleurs donné lieu à des découvertes parfois surprenantes. Aditya Raval ne cache pas sa surprise lorsqu'il a appris la quantité de sucre contenu dans les boissons qu'il aime.
La quantité moyenne de sucre par jour pour les hommes adultes devrait être de 39 grammes. Dans une petite canette de boisson à l'orange, il peut déjà y avoir 30 grammes de sucre.
 Aditya Raval

Niveau de risque « élevé » pour les Sud-Asiatiques

Selon le site internet du gouvernement du Canada sur le diabète de type 2, le fait d'être un « membre d'un groupe ethnique à risque élevé » constitue un facteur de risque majeur.
Mme Banerjee souligne par ailleurs que le taux de prévalence du diabète est de 18 % chez les Sud-Asiatiques contre 11 % dans la population en général.
L’équipe de chercheurs de SAADAP estime que l’alimentation est un facteur majeur de la prévalence du diabète dans les communautés sud-asiatiques, mais elle croit que les causes profondes de cette maladie se résument aux rôles que jouent la migration et la socioéconomie dans la santé globale.
Ananya Banerjee, fondatrice de SAADAP Photo : Radio-Canada / Yanjun Li/CBC News

<< Le taux de diabète est en réalité beaucoup plus élevé au Canada qu'en Inde.>>
 Ananya Banerjee, fondatrice de SAADAP
Le programme se concentre sur les communautés de Brampton et la région élargie de Peel pour sa première étude. Le recensement de 2011 de la région de Peel indique que 20,9 % des répondants sont des « Indiens de l'Est ».
L'équipe pense publier les résultats complets début 2019.
Dans leur enquête initiale, menée après la fin du programme pilote, les résultats préliminaires ont montré que les leçons apprises durant les cours pourraient être durables.
Selon ce rapport, 90,91 % des adolescents interrogés ont déclaré avoir fait des choix alimentaires plus sains après leur adhésion à SAADAP. Plus du quart d'entre eux affirment par ailleurs avoir encouragé les membres de leur famille à changer leurs habitudes.
Les chercheurs envisagent maintenant de lancer des programmes similaires dans d’autres quartiers de la région du Grand Toronto qui comptent d’importantes populations sud-asiatiques, comme à Regent Park et à Thorncliffe Park.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1144525/diabete-programme-universite-toronto-recherche-sud-asiatique-inde

Commentaires

  1. La maladie du vih au cours des 3 dernières années et des douleurs difficiles à manger et la toux sont des cauchemars, en particulier la première année. À ce stade, le système immunitaire est sévèrement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le sida. Plus tôt vous recevrez un traitement, meilleur sera votre résultat. J'ai commencé à prendre des antirétroviraux pour éviter une mort prématurée, mais je croyais en Dieu qui me guérirait un jour. En tant que brevet pour le VIH, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmission du virus à d'autres personnes, il y a quelques semaines, je suis allé à la recherche sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH par la phytothérapie. Sur ma recherche, j'ai vu le témoignage d'une personne qui avait été guérie du VIH et qui s'appelait Achima Abelard. et un autre brevet concernant le virus de l’herpès, Tasha Moore, témoignant à propos de ce même homme, appelé le Dr Itua Herbal Center.J'ai été ému par le témoignage et je l'ai contacté par son adresse Email.drituaherbalcenter@gmail.com. Nous avons bavardé et il m'a envoyé une bouteille de la médecine je l'ai bu comme il me l'avait demandé. Après l'avoir bu, il me demande de passer un test pour savoir comment j'ai mis fin à ma vie de brevet d'invention du VIH, je suis guéri et libre d'Arv Pills. Je lui en serai toujours reconnaissant. Drituaherbalcenter .Ici son numéro de contact +234 8149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante..Virus, Cancer, Virus de l'herpès, Maladie de Lyme, Épilepsie, Cancer de la vessie, Cancer colorectal, Cancer du rein, Cancer du rein, Leucémie, Cancer du poumon, Lymphome non hodgkinien, Peau Cancer, Lupus, Cancer utérin, Cancer de la prostate, Fibromyalgie, SLA, Hépatite, CTPD, Maladie de Parkinson. Maladie génétique, Fibrodysplasie, Fibrodysplasie évolutive, Syndrome de toxicité pour la fluoroquinolone, Syndrome de toxicité du foie / du rein, Inflammation des hommes et des femmes, Maladie , Diabète, fibromes ...

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