PUBLIÉ LE MARDI 29 NOVEMBRE 2016
Une nouvelle étude de l'Association canadienne du diabète sonne l'alarme au sujet des taux de cette maladie à l'Île-du-Prince-Édouard. Elle affirme qu'ils vont beaucoup augmenter au cours de la prochaine décennie et atteindre des « proportions épidémiques ».
Déjà, environ 49 000 Prince-Édouardiens ou 32 % de la population souffrent du diabète ou du prédiabète.
L’association prédit que le taux de diabète de type 2 va augmenter à 41 % à l’Île d’ici 2026 à cause des multiples facteurs de risque comme des taux d’obésité et de tabagisme élevés, la sédentarité de nombreux Prince-Édouardiens et une population vieillissante.
Déjà, le diabète coûte 14 millions de dollars au système de santé de l’Île.
« Il y a des gens qui ont utilisé le terme de crise pour décrire l’impact du diabète sur le système de santé », a déclaré Jake Stewart, directeur des relations gouvernementales à l’Association du diabète.
Le diabète est responsable de 30 % des AVC, de 40 % des crises cardiaques et de 50 % des cas d’insuffisance rénale.
L’Association canadienne du diabète fait trois recommandations au gouvernement provincial :
- développer et mettre en oeuvre une politique de gestion du diabète dans les écoles;
- accroître la couverture des bandes de test des niveaux de glycémie;
- accroître la couverture des pompes d’insuline et d’autres fournitures médicales pour tous ceux qui ont le diabète de type 1.
Des taux plus élevés en Atlantique dans l'ensemble
Jake Reid note que de façon générale, l’obésité est plus présente dans les provinces de l’Atlantique à cause de la sédentarité de leurs résidents et des taux d’obésité qui y sont plus élevés.
À l’Î.-P.-É., le gouvernement provincial a adopté un plan il y a deux ans pour s’y attaquer, mais il n’est pas parfait, selon M. Reid. Le gouvernement doit aider les insulaires aux prises avec le diabète à payer les coûts associés à leur maladie, qui peuvent atteindre 2000 $ par année, selon lui.
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