Diabète connaître les symptômes et facteurs de risque

Tout le monde a entendu parler du diabète. Pour cause, cette maladie, de plus en plus fréquente, est devenue en quelques années une véritable épidémie touchant plus, selon l’OMS, 422 millions de personnes dans le monde. Et l’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde. Cette maladie, avec laquelle on apprend à vivre tout au long de sa vie, fait peur. Pourtant, les symptômes susceptibles d’évoquer un diabète sont très peu connus. Ce, alors qu’un diabétique pris en charge correctement peut réussir à vivre sereinement avec sa maladie. A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre le diabète célébrée demain, 14 novembre, voici un rappel des symptômes et facteurs de risque du diabète.



  De type 1  ou 2, le diabète traduit une élévation anormale du taux de glucose dans le sang. Cette anomalie est due à une insuffisance ou une mauvaise utilisation de l’insuline. En effet, c’est l’insuline qui permet normalement de réguler la glycémie (taux de sucre). En cas de diabète, on remarque une carence en insuline ou une résistance à l’action de cette hormone. Le corps devient incapable d’utiliser le glucose (sucre) comme source d’énergie. Ce dernier reste alors dans le sang en quantité excessive, au lieu d’être absorbé par les cellules, provoquant ainsi des hyperglycémies (brusques élévations du taux de sucre dans le sang).
Le diabète le plus fréquent est le diabète de type 2 ou diabète dit “gras” qui concerne 90 % des personnes diabétiques et survient généralement chez les plus de 50 ans. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité.
Le diabète de type 1, représentant 5 à 10 % de tous les cas de diabète, apparaît lui, plutôt chez l’enfant et l’adolescent, chez lesquels il entraîne un amaigrissement. Il s’agit d’une maladie auto-immune qui aboutit à la destruction des cellules du pancréas qui sécrètent l’insuline.
Les symptômes
Au tout début, le diabète de type 1 ne provoque aucun symptôme, car le pancréas demeure partiellement fonctionnel. La maladie ne devient apparente qu’au moment où 80 à 90 % des cellules pancréatiques productrices d’insuline sont déjà détruites. En effet, le diabète de type 1 évolue souvent en silence puisqu’il peut s’écouler plus de dix ans entre les premières hyperglycémies et son diagnostic. Dans l’immense majorité des cas, le diabète de type 1 survient de façon soudaine avant l’âge de 30 ans, le plus souvent chez l’enfant ou l’adolescent. Il provoque des états de fatigue importante, une soif intense, une perte de poids massive ou encore un besoin fréquent d’uriner. Parfois aussi, les diabétiques de type 1 ont une haleine qui sent l’acétone. Il peut ainsi y avoir des signes d’hyperglycémie. Cependant, ils sont plus rares et, en l’absence de dépistage, le diabète de type 1 est généralement découvert du fait de ses complications ((infarctus, douleurs dans les jambes, baisse d’acuité visuelle, cholestérol, hypertension artérielle, surpoids, troubles de l’érection…) ou suite à un événement décompensant.”C’est à dire, lors d’une situation augmentant les besoins en insuline telle, une grossesse, la prise de certains médicaments, une infection... La génétique joue un rôle important chez les diabétiques de type 1. Si l’un des parents est diabétique de type 1, l’enfant le sera également dans 40 % des cas. Si les deux ont la maladie, le risque monte à 60 %. L’influence du mode de vie (sédentarité, alimentation déséquilibrée) n’est également pas négligeable.
Les symptômes du diabète de type 2 sont identiques quel que soit l’âge, et surviennent en général brutalement, en quelques jours ou semaines. Ce sont ceux de l’hyperglycémie. En cas de diabète de type 2, on observe généralement des envies importantes d’uriner et de boire, un manque d’énergie et de la fatigue, un amaigrissement, des troubles de la vue, des malaises, nausées et douleurs abdominales.
Diagnostic
Généralement, une analyse de sang à jeun ou après absorption d’une solution sucrée est nécessaire. Il est toutefois nécessaire de vérifier ce résultat plusieurs fois pour en être sûr. Une glycémie supérieure à 1,26g/l le matin à jeun ou supérieure à 2 g/l dans la journée indique une intolérance au glucose. Après 45 ans, dans une famille où il y a des diabétiques, il est conseillé de faire doser sa glycémie tous les ans.
Les complications
Le diabète est la première cause d’insuffisance rénale et de cécité. Il multiplie par trois le risque de maladie cardio-vasculaire (infarctus, artérite des membres inférieurs…). Les personnes diabétiques ont aussi un risque d’hypertension, de cataracte et d’impuissance. Le diabète fragilise aussi les gencives, les dents et les tissus cutanés.
Traitements
Dans tous les cas, le traitement du diabète impose d’avoir un régime alimentaire sain et de pratiquer une activité physique ainsi que de réduire la glycémie et les autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications.
En cas de diabète de type 1, des injections d’insuline sont nécessaires. On contrôle sa glycémie 2 à 3 fois par jour pour évaluer la dose d’insuline à administrer. Certains patients peuvent être équipés d’une pompe à insuline qui délivre la bonne dose d’insuline. Cette mesure s’effectue avec précision en prélevant une goutte de sang à l’extrémité d’un doigt et en la déposant sur un appareil qui calcule le taux de sucre dans le sang. Cette auto-surveillance demande une certaine rigueur et beaucoup de vigilance pour savoir parer aux situations d’urgences.
En cas de diabète de type 2 : si la modification du régime alimentaire alliée à l’exercice physique ne suffisent pas à contrôler la glycémie, le médecin peut prescrire des antidiabétiques. Ces médicaments peuvent causer des effets secondaires : troubles digestifs (nausée, diarrhée, douleur abdominale…), troubles de la vision, prise de poids, maux de tête ou encore douleurs articulaires N’hésitez pas à les signaler à votre médecin traitant qui modifiera votre traitement en conséquence. Si les antidiabétiques ne suffisent pas, votre généraliste peut vous prescrire, en plus, un traitement par insuline.
Prévention
De bonnes habitudes de vie réduisent le risque ou au moins retardent l’apparition du diabète. Il est de ce fait conseillé : d’adopter une alimentation équilibrée. Une personne diabétique doit privilégier les sucres lents (riz, pâtes), les fibres (fruits, légumes, céréales) et les acides gras polyinsaturés (huile d’olive, de tournesol). Il faut éviter les sucres rapides (sodas, sucreries) et trop de viande rouge. Les repas doivent être pris de préférence à heure fixe (pas de grignotage). Il est recommandé de faire régulièrement du sport et d’arrêter le tabac et de consommer l’alcool avec modération. En cas de surtout, il faut perdre du poids.

Des aliments magiques anti-diabète
Certains aliments peuvent aussi aider à maîtriser la glycémie et à protéger le cœur. En voici quelques exemples.
L’ail
Dans une salade, sur votre steak, ou à votre purée de pomme de terre, l’ail est un parfait allié. Ses principaux actifs aident le foie à réguler l’excès de sucre dans le sang. Il est aussi bénéfique pour le coeur car,il fluidifie le sang. Si vous hésitez, sachez qu’à petites doses, l’ail n’aura que peu d’effets sur votre haleine (surtout si vous pensez à ôter le germe qui est à l’intérieur, difficile à digérer).
Les épinards
Riches en antioxydants et regorgeant également d’acide alpha-lipoïque, les épinards influent sur le rythme auquel le sucre sanguin est brûlé. En outre, les épinards stimulent la régénerescence des fibres nerveuses et protège yeux et cœur.
L’avocat
S’il a une réputation de fruit “trop calorique”, l’avocat possède déportant d’exceptionnels atouts nutritionnels. Extrêmement riche en fibres solubles, cela en fait un fruit anti-diabète, anti-cholestérol et coupe-faim. Riche en tanins antioxydants, il est également un bon protecteur de votre cœur.
L’avoine
Troquez vos tartines contre un bol de flocons d’avoine au lait et à la cannelle. L’avoine est en effet extra riche en fibres solubles (agissant ainsi comme coupe-faim. Renfermant e la trigonelline, un composant qui aide votre organisme à mieux réguler son taux de sucre, c’est également un anti-diabète et anti-cholestérol.
Le citron
Saviez-vous qu’en arrosant vos salades ou vos poissons d’un filet de citron, vous réduisez l’index glycémique de vos repas? En réduisant sensiblement le taux de sucre dans le sang, le citron vous permet d’éviter fringales et prise de poids.
http://www.lemauricien.com/article/diabete-connaitre-les-symptomes-et-facteurs-risque

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