DIABÈTE : COMMENT GÉRER LES FÊTES ?

Diabète : comment gérer les fêtes ?
Avec les fêtes de Noël et de fin d’année, surveiller son poids et son diabète n’est pas toujours très facile. Voici quelques conseils spécial diabétiques pour profiter pleinement des fêtes, sans conséquence sur la balance ni sur la glycémie.

Diabète et fêtes : souplesse contrôlée

On ne se réveille pas du jour au lendemain avec un diabète. Cette maladie s’installe progressivement durant des années et il existe des facteurs de risque connus pour favoriser le développement du diabète, à commencer par le surpoids, et surtout l’obésité abdominale (localisée au niveau du ventre), en passant par l’hypertension artérielle et le tabagisme.
De la même façon, la prise en charge du diabète se fait sur le long terme, tout comme la gestion du poids. Autrement dit, il est parfaitement possible de profiter des fêtes même si l’on a un diabète. L’objectif est de s’accorder des souplesses aux moments clés (réveillons et déjeuners de fêtes), tout en gardant le contrôle par ailleurs (entre les fêtes). Et avec quelques consignes en tête, c’est toujours plus facile.
  • Modérez l’alcool. Faites votre choix avant de commencer, soit le verre d’apéritif, soit le verre de vin. Le champagne, le vin blanc mousseux et les vins (non liquoreux) sont moins sucrés que les vins cuits, vins liquoreux, les cocktails de fruits, le kir. 
  • Ne buvez pas d’alcool à jeun.
  • En cas d’apéritif alcoolisé, choisissez 2-3 amuse-gueules à base de pain afin de compenser l’effet hypoglycémiant de l’alcool. Sinon, privilégiez ceux à base de crudités. En revanche, limitez les fruits oléagineux (cacahuètes, noix de pécan, de cajou, pistaches…) et les fruits secs très sucrés (abricots secs, dates, figues…).  
  • Profitez de tout, mais en petite quantité et ne vous resservez pas.
  • Limitez toutes les sauces, particulièrement fréquentes lors des fêtes : plats en sauce, sauces qui accompagnent les crustacés, etc.
  • Au repas de fêtes, les glucides sont surtout présents dans les toasts, de surcroît souvent beurrés, qui accompagnent le saumon, les œufs de poisson, le foie gras. Et aussi dans les desserts.
  • Attention, l’autre piège des repas de fêtes est leur longueur, sans parler de la danse qui est certes bénéfique mais à risque d’hypoglycémie. Tenez-en compte !
  • Enfin, si les chocolats sont à éviter en dehors des repas, vous pourrez peut-être vous accorder une bouchée avec le café !
  • Un contrôle de glycémie avant et pendant la fête, peut être bénéfique en permettant un ajustement rapide.

Profitez de cette inhabituelle diversité !


Certains mets préparés pour les fêtes sont riches, tandis que d’autres sont beaucoup moins caloriques. Profitez de cette diversité pour vous faire plaisir tout en tenant compte de votre diabète.

Calories contre glucides



Parmi les quelques aliments les plus souvent proposés lors des fêtes, la tranche de foie gras et la part de bûche glacée sont les plus caloriques, suivies par la douzaine d’huîtres. Viennent ensuite les marrons servis avec la dinde, le saumon fumé et la coupe de champagne. En revanche côté glucides, seuls la bûche glacée et les marrons en apportent de façon conséquente.


Et si vous préparez vous-même le réveillon…



Misez sur les légumes, crudités et les fruits frais. En variant ces aliments, en les mariant et en jouant sur les associations de couleurs, vous pouvez confectionner des amuse-gueules et des accompagnements originaux et très peu caloriques : endives garnies de fromage de chèvre aux herbes, bâtonnets de crudités sauce fromage blanc, brochettes fromage/melon/surimi/tomates cerise, salade de crevettes pamplemousse, mini rouleaux de jambon au fromage frais.
Et pour le dessert, utilisez des polyols !
On retiendra qu’il faut profiter mais avec modération. Idéalement, demandez conseil à votre médecin. Il pourra vous orienter sur les choix les plus judicieux de façon à modifier le moins possible votre traitement habituel.
Quelques idées recettes sur le site de l’Association française des diabétiques : www.afd.asso.fr.

Article publié par Isabelle Eustache le 16/12/2011
Sources : Association française des diabétiques, www.afd.asso.fr, décembre 2011.

    Commentaires