Santé : Des mesures appropriées pour lutter contre le diabète


Mardi 11 septembre 2012
Le diabète est une maladie chronique caractérisée par  un excès de sucre dans le sang appelé hyperglycémie. En République démocratique du Congo et même dans plusieurs pays du monde, beaucoup de gens sont encore ignorant de la réalité de cette maladie, de son traitement ainsi que de ses conséquences.

En RDC, l'ignorance est telle que la personne elle-même ne se rend pas compte de l'existence de cette maladie et dans des centres de santé ou petits dispensaires, il est enregistré beaucoup de cas de décès dû à cette ignorance. Cela s'explique par le fait que prélever le taux du sucre ou la glycémie chez les patients, ce qui entraîne la mort.
Il existe deux types de diabète ; le type 1 et le type 2. Le diabète type 1 est dû à l'arrêt de la production de l'hormone " insuline " par le pancréas, cette hormone fait entrer le sucre du sang dans les cellules de l'organisme pour assurer leurs besoins énergétiques.
En l'absence d'insuline, les cellules du corps ne reçoivent plus le sucre qui s'accumule dans le sang. Ce diabète apparaît chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte avant 30 ans et il est dans 10% des cas. Le diabète type 2 est dû à une mauvaise utilisation de l'insuline par les cellules de l'organisme (insulinoresistance).
Ce type de diabète évalue le plus souvent en silence et est découvert à l'occasion d'une prise de sang. Bien qu'il  n'existe aucun symptôme, il y a quelques signes qui peuvent vous altérer tel que la fatigue, l'augmentation de la soif et de la faim, l'envie plus fréquente d'urines, les démangeaisons aux organes génitaux, la sécheresse des yeux et des infections plus fréquentes.
Le diabète prélève une part toujours plus importante des budgets nationaux de la santé alors que nombre de ceux qui en sont atteints augmente partout dans le monde. Or, en l'absence de prévention primaire, l'épidémie de diabète va continuer de s'étendre.
Pire encore, d'après les projections, le diabète devrait devenir l'une des principales causes incapacité et de décès dans le monde d'ici les 20 prochaines années.
Des mesures doivent être prises dès maintenant pour endiguer la marée montante du diabète et introduire des stratégies de soins et de traitement d'un bon rapport   coût-efficacité, susceptible d'inverser le processus.

L'ampleur du problème
C'est une véritable épidémie de diabète qui est en cours. En 1985, on estimait à 30 millions le nombre des diabétiques  dans le  monde et en 1995, il était monté à 135 millions et selon les dernières estimations de l'OMS, il était de 177 millions en 2.000 et il atteindra au moins les 300 millions d'ici à 2025.
Le nombre de décès attribués au diabète a été estimé auparavant à un peu plus de 800.000 mais on sait depuis longtemps que ce chiffre a été largement sous-estimé.
En réalité, il est plus probable qu'il se situe aux alentours de 4 millions de mort par an, soit 9 % de la mortalité totale. Nombre de décès en relation avec le diable sont dus à des complications cardiovasculaires. La plupart  se produisent à un âge prématuré où les personnes sont encore économiquement actives dans la société.
Pour l'OMS et la Fédération international du diabète, qui parrainent la Journée mondiale du diabète l'augmentation du nombre des cas peut et doit être prévenue à l'aide de mesures appropriées.
En raison de sa chronicité, de la gravité de ses complications et des moyens qui doivent être mis en œuvre pour les combattre, le diabète est une maladie coûteuse,  non seulement pour le malade et sa famille, mais aussi pour les autorités sanitaires.
Aux Etats-Unis par exemple, le total des dépenses de santé est trois fois plus élevé pour un diabétique que pour une personne qui ne souffre pas de cette maladie. On a calculé par exemple que dans ce pays, le total des dépenses consacrées aux soins du diabète s'élevait à 44 milliards de dollars. Quand on souffre du diabète, il est important d'être correctement suivi d'un point de vue médical pour éviter des graves problèmes risquant de survenir si l'on est un peu trop négligeant.
Le diabète correspond à un taux de sucre trop élevé dans le sang effectué à jeûn. Il s'agit d'une maladie souvent asymptomatique,  c'est-à-dire qu'elle ne s'accompagne en général d'aucune manifestation et ses complications s'installent de façon insidieuse.
Les  complications peuvent être  prévenues grâce à une bonne prise en charge du diabète, et des autres facteurs de risque vasculaire. Aussi, la personne souffrant d'un diabète doit s'astreindre à une surveillance médicale régulière.
Le message a du mal à passer mais une personne souffrant d'un diabète quelque soit son stade doit faire surveiller ses pieds tous les deux mois. Le problème est que bien souvent les diabétiques eux-mêmes ignorent les risques liés à leurs pieds. Si l'on souffre du diabète, on a 15 fois plus de risque d'être amputé qu'un non diabétique. Ce risque peut être parfaitement évité ou fortement atténué avec une bonne hygiène et une bonne surveillance.

Conseil
De fois conscient de son état par rapport au diabète, il faut faire des exercices, car l'exercice physique entraîne une baisse des lipides et du sucre en circulation dans votre sang, une bonne oxygénation, des organes indispensables à une bonne combustion des graisses et des sucres et empêche d'avoir une tension élevée.
Il est conseillé de supprimer le tabac et consommer avec modération l'alcool, le respect du rythme de votre sommeil et ne provoquez pas des situations inutiles qui ne apporterons que de la fatigue.
Selon les enquêtes, un diabète diagnostiqué a un âge précoce signifie une réduction de 15 ans de l'espérance de vie. Plus de la moitié  des enfants diabétiques développent des complications ou de commodité telle que des maladies cardiovasculaires,  des insuffisances rénales, une cécité voire plutard des amputations.
Deux millions de bébé sont mort-né chaque année dans le monde et environ la moitié d'entre eux pourraient être sauvé si leurs mères bénéficient de meilleurs soins médicaux selon une étude.
Si la grande majorité de ces morts avant la naissance se produise dans des pays comme la Grande Bretagne, la France et les USA n'ont pas baissé autant que beaucoup d'experts l'espéraient, alors que  les niveaux d'obésité croissant chez les femmes enceintes  augmentent le risque.
Des experts affirment qu'en fournissant des meilleurs soins obstétriques, en traitant des maladies comme la syphilis, l'hypertension artérielle et le diabète chez la mère, on pourrait sauver plus d'un million de bébé chaque année.
Pathou  Kinzala Nkuka

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